« Boire et manger » constitue un enjeu permanent de la vie humaine. Se nourrir est en effet un besoin vital, biologique mais aussi une pratique sociale, culturelle, parfois même identitaire. Cette activité fait alors l’objet de normes sociales mais aussi juridiques : coutumes, règlements et lois. La nourriture donne aussi lieu à des contentieux tant sur le plan communautaire, local, étatique ou international. Toutefois si sa réglementation peut apparaitre comme un invariant historique, elle prend des dimensions différentes selon les sociétés envisagées, tant dans le temps que dans l’espace.
Le colloque envisage alors d’évoquer l’ensemble des dimensions juridiques et historiques du sujet : les propositions de communications pourront ainsi porter sur les approvisionnements, les règlements des métiers de bouche, le statut des nourrices, les règlements sanitaires et environnementaux, les taxes sur les denrées, les droits de passage, les empoisonnements, les vols d'aliments, le dernier repas des condamnés, les ordalies alimentaires, les interdits alimentaires, les rituels sacrés (jeûnes et sacrifices), les repas officiels, etc.
Comme il est de coutume dans nos journées, il n’est pas fixé de limite temporelle, mais les communications s’intéresseront à l’Histoire de nos provinces. Les propositions de communication devront être adressées à Tanguy Le Marc’hadour, président de la société, à l’adresse suivante, tanguy.lemarchadour@univ-artois.fr pour le 31 janvier 2023. Elles seront accompagnées d’une brève présentation du sujet envisagé.
Les langues de travail recommandées sont le français, de préférence, mais aussi le néerlandais et l’anglais. Quelle que soit la langue utilisée, les communicants voudront bien faire un résumé ou une brève présentation sur Power point en anglais ou en français, si la communication se fait en anglais ou en néerlandais, et en anglais ou en néerlandais, si la communication est faite en français.
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Bron/Source: https://vubcore.blogspot.com