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21 April 2022

CONGRÈS: Internationale rechtshistorische dagen/Journées internationales d’histoire du droit et des institutions (Middelburg, 28 MEI/MAI 2022)

De internationale dagen 2022 van de Société d’histoire du droit et des institutions des pays flamands, picards et wallons zullen op 28 mei 2022 in Middelburg plaatsvinden. Het thema is : « l’Art et le Droit (“Kunst en Recht”). Hieronder vindt u het programma terug. 

 

(Bron/source: CHJ)

Les journées internationales d’histoire du droit et des institutions 2022 auront lieu à Middelbourg (Middelburg), 28 mai 2022 et seront consacrées au thème de L’Art et le Droit. Vous pouvez trouver le programme ci-dessous. 

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19h00  Dîner de la Société au restaurant « Het Packhuys Middelburg,- Kinderdijk 84, 4331HH Middelbourg – pour les personnes préalablement inscrites

Programme du samedi 28 mai

09:15   Emese VON BÓNÉ (Erasmus Universiteit Rotterdam, Présidente de la Société d'histoire du droit et des institutions des pays flamands, picards et wallons) : Accueil et Introduction aux journées internationales d'histoire du droit et des institutions

09:30-10:30 Tanguy Le Marchadour

Catherine LECOMTE (Versailles), Le Droit dans les Peintures de la Galerie des Glaces à Versailles       

Jules FOURNEL (Université Paris Nanterre) Quelques observations sur les possibilités d'une analyse méta-théorique et artistique de la pensée juridique.

            Ronan BRETEL (Paris II) L'art et les enchères: métonymie et hypermétropie du droit français du marché de l'art - Perspectives historiques

Francois-Xavier GERVASONI (Besançon): Le Procès, mise en scène du tragique

10:30-10:45 Discussion

10:45-11:00 Café

11:00-12:00 Michael Milo

Amber GARDEYN (Gent) Nazi looted art in Belgium: an archival study into the Belgian practice in the postwar era

Stefano CATTELAN (VUB Bruxelles) Art, Law and Sea Power in the Early Modern Age

            Tim LUBBERS (Leyde) Art for the Court: A new interpretation of Gerard de Lairesse’s paintings for the Court of Appeal of Holland (1688-1689)

           Louise TESTOT-FERRY (Toulouse 1 Capitole) Le souci de l’image ou la réception allégorique des symboles de la Justice. Le legs antique dans les attributs vu au travers de dessins et gravures du XVIe au XVIIIe siècle

12:00-12:15 Discussion

12:15-13:00 Jeroen Chorus

Niels FIEREMANS (Gent) The Last Judgement of Portinari. Litigation Strategies in the Case of the Burgundian Galleys

Paulien WYMEERSCH (Gent) The Advocate and Death: Rubens’ drawing after Holbein’s woodcut

Marco in ‘t VELD (VUB Bruxelles) The Art of Rhetoric in Mercantile Customary Law

13:00-13:15 Discussion

13:15   Assiette froide composée (sur place) – pour les personnes préalablement inscrites

14:15-15:45 Georges Martyn

          Fred STEVENS (Leuven) De galeislaven van Antwerpen (1880) van Hendrik Shaefels: getuigen van een realiteit?   

            Jan DE PUTTER Van den Vos Reynaerde, Straf en Verzoening

15:45-15:00 Discussion

15:00 Emese VON BÓNÉ (Présidente de la Société), Conclusions et clôture des Journées internationales d'histoire du droit et des institutions

Suivies de l’Assemblée générale de la Société et Visite au musée de Zélande.

12 April 2022

APPEL À COMMUNICATION/OPROEP TOT BIJDRAGEN : Femmes & professions juridiques en Belgique/Vrouwen en juridische beroepen in België (XIXe-XXe siècles/eeuwen)

 

APPEL A COMMUNICATIONS/ OPROEP TOT BIJDRAGEN

Journée d'études/Studiedag

21 décembre 2022/21 december 2022

Femmes & professions juridiques en Belgique/Vrouwen en juridische beroepen in België (XIXe-XXe siècles/eeuwen)


Il y a 100 ans, la loi du 7 avril 1922 ouvrait aux femmes l’exercice de la profession d’avocat, sous réserve d’une autorisation maritale. Cette avancée est le fruit d’un long combat dans lequel s’inscrit l’arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles du 12 décembre 1888 qui refuse l’admission de Marie Popelin au serment d’avocat. La Cour motive alors son arrêt en se fondant sur des considérations historiques, sémantiques ainsi que sur la nature des femmes intrinsèquement incompatible avec certaines fonctions juridiques (Bruxelles, 12 décembre 1888, Pas., 1889, II, p. 48 ; de Brogniez, 2016). L’arrêt Popelin devient l’affaire Popelin et conduit notamment à la création de la première société féministe belge.

Malgré la loi de 1922, l’argument de la différence biologique persiste et le monde judiciaire résiste encore longuement à la pénétration des femmes en son sein. L’après-guerre annonce un tournant décisif. Pourtant, en 1946, à l'occasion de l’audience solennelle de rentrée de la Cour d’appel de Liège, le procureur général faisant fonction, Léon Delwaide, justifiant l’interdiction faite aux femmes d’accéder à la magistrature, va jusqu’à affirmer que « la femme est une personne anti-juridique ». La profession d’avoué leur est pourtant ouverte en 1947. Le barreau de cassation leur est ouvert la même année. Les femmes accèdent finalement à la magistrature en 1948. L’accès à la profession de notaire suit de peu, en 1950.

À l’heure actuelle, la féminisation des professions juridiques est en progression constante en Belgique et dans d’autres pays d’Europe occidentale (Chevreau, David et Zientara-Logeay, 2020 ; Commission européenne pour l’efficacité de la justice, 2020). Toutefois, ce processus s’est opéré graduellement et doit être nuancé. On observera que la parité au sein des fonctions hiérarchiques supérieures n’est pas encore atteinte dans les institutions concernées (Radiographie du barreau de Bruxelles, 2020).

En retrait des avancées de l’historiographie française et anglo-saxonne, la recherche historique sur l’histoire des femmes en Belgique se développe à partir des années 1970 (Gubin, Van Molle, 1998). Après s’être concentrée sur l’accès des femmes à l’enseignement universitaire ou aux droits politiques (De Weerdt, 1980 ; Keymolen, Castermans, Smet, 1981), elle connaît un véritable tournant à partir de la fin des années 1980 lorsque les travaux et mémoires spécifiques et les revues spécialisées qui leur sont dévolues se multiplient (Cahiers du Grif, Chronique féministe, Sextant).

La fin de la décennie 1980-1990 sonne l’heure des premiers bilans historiographiques (Courtois e.a., 1992 ; De Metsenaere, Huysseune et Scheys, 1990-1993 ; Christens, 1997). En parallèle, de nombreuses initiatives sont prises pour soutenir la recherche documentaire dédiée aux femmes, ce qui donne notamment naissance au Centre d’archives pour l’histoire des femmes (Carhif). Le Dictionnaire des femmes belges (Gubin, Jacques, Piette, Puissant, 2006) et l’Encyclopédie d’histoire des femmes (Gubin, Jacques, 2018) viennent combler le manque d’outils pour approcher l’histoire de la condition féminine en Belgique.

Mais les travaux existants dans le champ « Femmes et justice » ont le plus souvent envisagé la femme en tant que sujet de justice qu’actrice de la justice (Laurent, 1987 ; Dupont-Bouchat, Alexandre, Laurent, 1989). Tel n’est pas le cas en France où le domaine a déjà été déjà largement exploré, notamment grâce aux travaux d’Anne Boigeol. Soulignons également l’existence d’études comparatives internationales autour de l’impact du droit sur la construction sociale du genre et sur les femmes dans les professions juridiques, articulées notamment autour des premières avocates (Schultz et Shaw, 2003 ; Mossman, 2006 ; Kimble et Röwekamp, 2017). 

La question de l’accès des femmes au barreau a longtemps été considérée uniquement à partir de l’affaire Popelin (De Bueger-Van Lierde, 1972 ; Nandrin, 2001). En revanche, les premières avocates ne sont que peu connues et n’ont jamais fait l’objet d’une contribution à part entière, bien qu’elles soient parfois renseignées dans des publications en lien avec leurs engagements respectifs (Van Rokeghem, Vercheval-Vervoort, Aubenas, 2006). Quant aux magistrates, elles sont fréquemment mobilisées au coeur d’analyses contemporaines sur la place de la femme au sein du corps judiciaire (Cornet, 2015 ; Raes, 2019). Lorsqu’elles sont envisagées dans une perspective historique, les recherches se focalisent sur le processus législatif menant à la loi de 1948 plutôt que sur les premières bénéficiaires de ces nouveaux droits acquis (Jacques, 2008 ; Schandevyl, 2009). Enfin, l’histoire de la femme notaire nous est un peu mieux connue mais il reste encore de nombreuses voies à explorer (Sextant, vol. 4, 1995 ; Stevens, 2001).

Si la question de l’accès des femmes aux professions juridiques a déjà été abordée par des travaux constituant de bonnes introductions au sujet (Nandrin 2016, ; Jacques, 2013), de nombreuses zones d’ombre persistent tant en ce qui concerne les professions prétoriennes que s’agissant de leurs adjoints et auxiliaires. Il en est de même concernant le champ de l’aide sociale (assistantes sociales, assistantes de police, juges pour enfant, etc.). L’objet soulève encore de nombreuses interrogations liées intrinsèquement à l’émancipation féminine et aux conséquences de l’obtention de droits nouveaux aux XIXe et XXe siècles. Qui sont ces pionnières ? Quel sont leurs profils individuels et collectifs ? Quelles réactions leur arrivée a-t-elle suscité aussi bien dans la société que chez leurs collègues masculins ? Quel rapport au droit ces premières femmes avaient-elles et dans quelle mesure la sphère judiciaire a pu jouer le rôle de vecteur de leurs revendications ? Quel impact ces premières juristes ont-elles laissé sur leurs contemporaines et héritières ? Dans quelle mesure, malgré leur accès aux métiers du droit, ces femmes restent-elles tributaires des représentations de genre dans l’exercice de leur fonction ? 

Les voies de recherches qui restent à explorer étant nombreuses, liberté est offerte aux chercheurs désireux de participer à cette journée d’étude quant aux méthodes (biographie, prosopographie, etc.) et aux sources envisagées (archives, presse, histoire orale, etc.). 

Cette journée d’étude conduira à la publication d’un ouvrage sur les femmes et les professions juridiques en Belgique aux XIXe et XXe siècles.

Les propositions de contributions (maximum 500 mots) devront être envoyées par mail à l’adresse julien.delattre@ulb.be pour le 16 mai 2022 au plus tard. Les contributions seront envoyées aux participants avant la journée d’études en vue de leur discussion.

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Honderd jaar geleden opende de wet van 7 april 1922 het beroep van advocaat voor vrouwen, op voorwaarde dat zij toestemming kregen van hun echtgenoot. Deze vooruitgang was het resultaat van een lange strijd, waaronder de beslissing van het Brusselse Hof van beroep van 12 december 1888, waarbij Marie Popelin niet tot de balie werd toegelaten. Het Hof motiveerde zijn beslissing op basis van historische en semantische overwegingen, alsook de aard van de vrouw als intrinsiek onverenigbaar met bepaalde juridische functies (Brussel, 12 december 1888, Pas., 1889, II, p. 48; de Brogniez, 2016). Het Popelin-arrest werd de Popelin-zaak en leidde tot de oprichting van de eerste Belgische feministische vereniging.

Ondanks de wet van 1922 bleef het argument van het biologisch verschil bestaan en verzette de gerechtelijke wereld zich nog lange tijd tegen de penetratie van vrouwen in haar midden. De naoorlogse periode luidde een beslissende ommekeer in. In 1946, tijdens de plechtige zitting van het Hof van beroep van Luik, ging de waarnemend procureur-generaal, Léon Delwaide, die het verbod op de toegang van vrouwen tot het gerechtelijk apparaat rechtvaardigde, zo ver te verklaren dat "vrouwen anti-juridische personen zijn". Het beroep van procureur werd echter in 1947 voor hen opengesteld. In datzelfde jaar werd voor hen de balie van cassatie geopend en in 1948 kregen vrouwen eindelijk toegang tot de rechterlijke macht. De toegang tot het beroep van notaris volgde kort daarna, in 1950.

Momenteel neemt de vervrouwelijking van de juridische beroepen gestaag toe in België en andere West-Europese landen (Chevreau, David en Zientara-Logeay, 2020; Europese Commissie voor de Efficiëntie van Justitie, 2020). Dit proces is echter geleidelijk verlopen en moet worden genuanceerd. Er zij op gewezen dat de pariteit in de hogere hiërarchische functies nog niet bereikt is in de betrokken instellingen (Radiographie du barreau de Bruxelles, 2020).

Het historisch onderzoek over de geschiedenis van de vrouw in België, dat achterbleef bij de vooruitgang van de Franse en Angelsaksische historiografie, begon zich te ontwikkelen in de jaren 1970 (Gubin, Van Molle, 1998). Na de aandacht te hebben toegespitst op de toegang van vrouwen tot het universitair onderwijs of op politieke rechten (De Weerdt, 1980; Keymolen, Castermans, Smet, 1981), onderging het vanaf het einde van de jaren tachtig een echte ommekeer toen specifieke werken, dissertaties en gespecialiseerde tijdschriften die eraan waren gewijd, in aantal toenamen (Cahiers du Grif, Chronique féministe, Sextant).

Het einde van het decennium 1980-1990 was het moment voor de eerste historiografische evaluaties (Courtois e.a., 1992; De Metsenaere, Huysseune en Scheys, 1990-1993; Christens, 1997). Terzelfder tijd werden talrijke initiatieven genomen ter ondersteuning van documentair onderzoek gewijd aan vrouwen, waaruit het Centre d'archives pour l'histoire des femmes (Carhif) is ontstaan. de Dictionnaire des femmes belges (Gubin, Jacques, Piette, Puissant, 2006) en de Encyclopédie d'histoire des femmes (Gubin, Jacques, 2018) vullen de leemte aan van instrumenten om de geschiedenis van het statuut van de vrouw in België te benaderen.

In het bestaande werk op het gebied van "Vrouwen en justitie" worden vrouwen echter vaker beschouwd als subjecten van justitie dan als actoren in justitie (Laurent, 1987; Dupont-Bouchat, Alexandre, Laurent, 1989). Dit is niet het geval in Frankrijk, waar het gebied reeds op grote schaal is verkend, met name door het werk van Anne Boigeol. Vermeldenswaard is ook het bestaan van internationaal vergelijkende studies over de impact van het recht op de sociale constructie van gender en op vrouwen in de juridische beroepen, met bijzondere aandacht voor de eerste vrouwelijke advocaten (Schultz en Shaw, 2003; Mossman, 2006; Kimble en Röwekamp, 2017).

De kwestie van de toegang van vrouwen tot de balie is lange tijd alleen bekeken vanuit de Popelin-zaak (De Bueger-Van Lierde, 1972; Nandrin, 2001). De eerste vrouwelijke juristen daarentegen zijn weinig bekend en hebben nooit het voorwerp uitgemaakt van een afzonderlijke bijdrage, hoewel ze soms worden vermeld in publicaties over hun respectieve verbintenissen (Van Rokeghem, Vercheval-Vervoort, Aubenas, 2006). Vrouwelijke rechters worden vaak centraal gesteld in hedendaagse analyses over de plaats van vrouwen binnen de rechterlijke macht (Cornet, 2015; Raes, 2019). Vanuit een historisch perspectief bekeken, spitst het onderzoek zich meer toe op het wetgevingsproces dat tot de wet van 1948 heeft geleid, dan op de eerste begunstigden van deze nieuw verworven rechten (Jacques, 2008; Schandevyl, 2009). Ten slotte is de geschiedenis van vrouwelijke notarissen iets bekender, maar er zijn nog vele wegen te bewandelen (Sextant, vol. 4, 1995; Stevens, 2001).

Hoewel de kwestie van de toegang van vrouwen tot juridische beroepen al aan bod is gekomen in werken die een goede inleiding op het onderwerp bieden (Nandrin 2016; Jacques, 2013), blijven er veel grijze gebieden bestaan, zowel met betrekking tot de juridische beroepen als hun assistenten en hulppersonen. Hetzelfde geldt voor het terrein van de sociale bijstand (maatschappelijk werkers, politieassistenten, jeugdrechters, enz.) Het onderwerp roept nog steeds veel vragen op die intrinsiek verbonden zijn met de emancipatie van de vrouw en de gevolgen van het verkrijgen van nieuwe rechten in de 19e en 20e eeuw. Wie zijn deze pioniers? Wat zijn hun individuele en collectieve profielen? Welke reacties lokte hun komst uit in de samenleving en bij hun mannelijke collega's? Welke relatie hadden deze eerste vrouwen tot het recht en in hoeverre fungeerde de rechtssfeer als vehikel voor hun eisen? Welke invloed hadden deze vroege vrouwelijke advocaten op hun tijdgenoten en erfgenamen? In hoeverre blijven deze vrouwen, ondanks hun toegang tot de advocatuur, bij de uitoefening van hun functie afhankelijk van gendervoorstellingen?

Aangezien er nog vele wegen voor onderzoek moeten worden verkend, staat het de onderzoekers die aan deze studiedag wensen deel te nemen vrij hun methoden (biografie, prosopografie, enz.) en bronnen (archieven, pers, mondelinge geschiedenis, enz.) te kiezen.

Deze studiedag zal leiden tot de publicatie van een boek over vrouwen en de juridische beroepen in België in de 19e en 20e eeuw.

Voorstellen voor bijdragen (maximaal 500 woorden) moeten uiterlijk op 16 mei 2022 per e-mail worden toegezonden aan julien.delattre@ulb.be. De bijdragen zullen vóór de studiedag ter bespreking aan de deelnemers worden toegezonden.

Voorstellen kunnen ook in het nederlands verzonden worden. Proposals can also be sent in English. Les propositions peuvent également être envoyées en français.

Organiserend Comité

Jérôme de Brouwer (ULB)

Xavier Rousseaux (UCL)

Julien Delattre (ULB)

Fanny Verslype (UCL)